Le faux
débat sur le refus d'Apple d'aider à déchiffrer les données des
ordiphones des terroristes de l'attentat de San Bernardino aux
autorités judiciaires américaines bat son plein.
Faux débat car il semble
évident que les autorités américaines, cyberpuissance affirmée1,
ont les moyens de déchiffrer les données chiffrées dudit téléphone
mais évidemment cela demande plus de temps et d'argent que si Apple leur offrait
les clés de déchiffrement.
Selon le blogueur Si vis pacem para bellum interrogé à ce sujet, « le problème n'étant pas tant
la robustesse de tel ou tel chiffrement mais la façon dont est
implémenté le dispositif permettant de générer, envoyer puis
récupérer de la donnée que l'on cherche à protéger. Et comme en
réalité peu de dispositifs sont à l'état de l'art c'est à dire
assurant le plus haut niveau de protection de la source au
destinataire, il existe une variété de moyens pour récupérer les
infos cibles ».
Ceci étant dit, il est
intéressant de connaître les dispositions juridiques qui existent
en France concernant le chiffrement.